Je marchait pied nue sous le soleil brûlant. Il faisait trop chaud par cette soirée d'été. Le soleil se couchait sur l'horizon et moi, je déambulait sur cette vaste étendue de sable, le regard dans le vide, pensive.
J'aperçus une petite entrée noir au loin, à peine à deux mètres du sol, dans la montagne. Un filet d'eau s'intillait sous les derniers rayons, et allait clapoter sur les rochers en contre bas. Je m'approchais, une murmure s'évanouissait en en sortant, dans l'immensité de la plage. Un murmure, comme une comptine qui m'envoûtait. Mes pas se dirigeait vers sa source, mon esprit était comme en retrait, je n'était plus maître de mes mouvements, tout ce faisait machinalement.
Je me trouvais maintenant à un mètre de la falaise, l'eau cliquetait devant mes yeux ternes, j'étais comme fascinée. Je levais la tête vers cette petite entrée, à peine assez grande pour laisser y entrez un homme. La complainte résonnait au fond de moi.
Quand un filet rougeâtre se mêla à cette cascade, j'eu un frisson. J'entrepris mon ascension vers ce trou noir, petit à petit le torrent devint rouge, et tout devint noir. Je m'était hissé à l'intérieur. J'avais peur, mais j'avais toujours était pleine d'audace et de courage. De seconde en seconde, des formes se dessinèrent autour de moi, mes yeux s'habituant à l'obscurité du lieu. J'entendais le clique de gouttes autour de moi. Je pris soudain conscience que j'était trempé, en effet pour entrer j'avais du ramper entre les rochers. J'étais d'ailleurs, heureusement, restée allongée. Le conduit dans lequel je me trouvait mesurait à peine 30cm de haut et 1m de large... Je voulu rejeter mes cheveux vers l'arrière mais mon front heurta la pierre froide. Je poussai un exclamation de douleur. J'avais froid et peur. Mon souffle s'accéléra, mon corps trempait dans l'eau mêlée de sang qui recouvrais seulement la roche de 3 cm. L'eau était claire malgré les accumulations de sang qui s'y mêlait par ci, par la. Je continuait de rampé, non sans peine. il était impossible de revenir en arrière, la curiosité m'avait gagné et mes membres n'avaient plus assez d'espace pour revenir.
Je rampait ainsi encore quelques minutes ou peut être une demi heure (j'avais perdu toute notion de temps à cet endroit de l'histoire) avant de pénétrer enfin, dans une nouvelle salle. Les gouttes s'écrasaient sur la pierre dure de la grotte, sonores; La salle était énorme. A vue d'œil elle devait faire 40m de diamètre, elle était de forme circulaire, chaque mouvements résonnaient, je sortait de mon espace et atterrissait dans l'eau gelée jusqu'a la taille. Un frisson me parcours, une odeur macabre me chatouillait le nez. Je fit quelques pas, mes pieds heurtait le sol dur et chaque avancée m'apparaissant plus difficile. Soudain, une chose flasque et molle cogna mon talon. Je plongeai mon bras sous l'eau et senti de poils sous mes doigts, je tirait et ressortit ce chose de l'eau. Je la mit face à moi pour mieux la voir dans cet obscurité oppressante. Je poussait un cri d'horreur. C'était un crane décharné, on l'avait rongé jusqu'au cou, sa peau lui avait était retiré à certain endroit m'étant sa chair à vif, ses yeux exorbités me fixaient et me glaçait les veines. Son visage était crispé d'effroi. Mes mains tremblaient, et le cadavre retomba dans l'eau. Un mouvement se fit sentir derrière moi, je ne me retournait pas, je courut. Je sentais d'autres cadavres sous mes pieds, il me suivait.
J'avais peur, trop peur. Je courrais les larmes déferlait sur mes joues, j'entendais son souffle dans mon dos. Ma progression était ralenti par l'eau, lorsque une sorte de gémissement se fit entendre. Les fantômes s'avancèrent, formant un cercle autour de moi. Je n'eu pas à attendre pour reconnaître l'homme dont j'avais retirer la chair de l'eau. L'un d'entre eux pénétra en moi, ses souvenirs entrèrent dans mon esprit, je le vit mourir. Il y avait un homme de dos, tenant un couteau, sa victime était allongée au sol, encore vivante. Sa poitrine s'élevait légèrement à chaque respiration. L'homme de dos avait les cheveux gras, mais l'ombre cachait son visage, comme si il avait était effacé du souvenir. Soudain, j'observait la scène plus en détail, l'homme atterré n'avait plus de doigts sur l'une des mains, apparemment ils avaient été tranchés un par un, quand à l'autre main, il n'avait plus d'ongles, on les lui avaient arrachés. D'un geste brutal, l'homme resté debout trancha la gorge de sa victime en éclatant de rire. Le sang coula, il y eu une dernière exclamation, puis le silence, le noir. Une autre âme entra en moi, sa mort fut encore plus atroce. L'homme demeurait caché par l'ombre, j'essayais de me concentrer sur son visage mais rien ne m'apparu. Cette âme qui m'avait pénétré était enfaîte celle d'une femme. Elle était attaché à l'une des parois de la grotte à l'aide de chaînes, cet homme s'approchait d'elle d'un pas nonchalant. Le couteau toujours en main, ses cheveux avait pris une teinte légèrement plus grise, il s'approcha du visage de la jeune fille et passa sa lame froide sur sa joue. Je ne comprenait pas ce qu'il disait. La lame glissa vers son oreille et entra en contact avec sa chair, elle hurla de douleur, ses yeux se fixèrent au sol, la ou son oreille trempé de sang traînait. Elle tenta de se débattre en vain. Je tombait moi aussi, j'avais mal. Elle pleurait, elle hurlait, elle souffrais, et ses cris résonnaient dans ma tête. Il parla encore mais je ne pu comprendre, elle s'excusa bruyamment, elle implora son pardon. Il éclatât d'un rire sonore avant de lui trancher le poignet... Silence, noir. J'étais replié sur moi même au fond de l'eau gelée, soudain mes muscles se remirent en marchent et tentèrent de leurs échapper, je fuyais sur le bord, mais tous me suivirent. Je m'échouai sur la pierre froide. Une âme s'en prit à nouveau de moi, je voyais la jeune femme, qui ne devait même pas avoir 17ans, mourir atrocement. Elle était nue, attachée au sol à l'aide d'une chaîne. Il avait abandonner son couteau et avait désormais une torche dans la main droite. Ses trais était toujours caché dans la pénombre. Il l'attrapa par les cheveux, et tira d'un coût sec vers l'arrière, le visage de la fille se crispa quand la flamme approcha de son visage au traits fins. Elle aussi pleurait toute les larmes de son corps. Il laissa tomber la torche sur le buste nue de la jeune fille, son visage se crispa encore plus mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il remonta la torche et tout s'embrasa, un dernier cri retentit. J'ouvrait les yeux implorante, ils étaient partis. Une main se posa sur mon épaule, je savait que c'était lui.
???? Alors ?